skip to Main Content

Toumani, notre ambassadeur du développement durable et de la diversité culturelle !

Toumani, jeune volontaire malien, a quitté son pays natal pour un nouveau défi : sensibiliser les jeunes brétillien.ne.s aux Objectifs de Développement Durable (ODD) et partager la richesse de la culture malienne.

Depuis son arrivée en Ille-et-Vilaine, Toumani sillonne les communes de la capitale bretonne, les écoles primaires et les EHPAD, partageant ses connaissances sur les objectifs du développement durable et la vie quotidienne au Mali. Son enthousiasme et ses activités captivent les petits et les grands, créant des ponts entre deux cultures aux horizons différents. « Je dirais que c’est une chance pour moi de faire cette mission, car chaque jour, j’apprends même par les plus jeunes. Entre animations et activités ludiques, je partage mes expériences sur la vie et expose l’image du Mali. À travers la danse, la cuisine, la peinture et des jeux de sociétés, je montre la culture du Mali. »

 

Des ateliers cuisines, musique, danse et jeux

« Ma toute première activité était de tenir un stand au Marché de Laillé », nous explique-t-il, « où j’ai pu présenter des objets artistiques du Mali. » S’ensuivent d’autres animations comme un atelier de cuisine (poulet yassa) avec les élèves de la MFR de Goven et un atelier de danse, de peinture et de jeux de société maliens à la MJC de Pacé. Ces ateliers ludiques ont énormément plu aux enfants, puisque c’est une nouveauté pour eux. « Et notamment le ‘jeu dans la mare hors de la mare’, un jeu auquel les enfants jouent pendant les récréations dans les écoles maliennes. Les enfants m’ont demandé de continuer à jouer avec eux. » s’enthousiasme Toumani.

« J’ai fait danser tous les élèves et même le prof au rythme de la musique malienne, à St Méen le grand. Voir ces personnes se divertir est un honneur pour moi. Les personnes en situation de handicap étant presque marginalisées dans mon pays, j’ai été stupéfait de voir qu’en France, on les valorise autant, car ils méritent de sentir aussi bien dans leur peau que nous. Telle a été ma plus grande fierté au cours de mon quatrième mois de service civique où j’ai réalisé un atelier de musique et partagé quelques pas de danse malienne avec eux, ils ont été adorables. »

Toumani ne se contente pas de transmettre, il s’enrichit aussi de son expérience bretonne. À la MFR de Goven, il s’initie à la cuisine française, tandis qu’à la MJC de Pacé, il découvre la peinture. Son regard neuf sur la Bretagne lui inspire des réflexions et des comparaisons avec son propre pays.

La Journée Internationale des Droits des Femmes

« L’enregistrement de mon podcast à Radio Laser fut un réel plaisir qui m’a permis de partager la façon dont la Journée internationale des Droits des Femmes est célébrée au Mali. En effet, le 8 mars est une journée de grande célébration qui regroupe le président de la République, le Premier Ministre et son gouvernement, les collectivités territoriales autour des enjeux auxquels sont confrontées les femmes au Mali. C’est également un jour férié pour reconnaître le rôle que jouent les femmes dans l’économie malienne : pendant cette journée, les femmes ne travaillent pas. »

Notre meilleur jeune ambassadeur

Toumani est plus qu’un simple volontaire, il est un semeur d’espoir. Son engagement et sa passion inspirent les générations futures à s’engager pour un monde plus juste et durable. À travers ses actions, il contribue à tisser des liens entre le Mali et la Bretagne, et à construire un avenir plus solidaire.

Le parcours de Toumani est un exemple inspirant pour tous ceux qui aspirent à un monde meilleur. Sa soif d’apprendre et son engagement font de lui un véritable ambassadeur du développement durable et de la diversité culturelle.

« Au cours de mes interventions, j’ai réalisé à quel point il est important de voyager et présenter sa culture aux autres, cela permet non seulement une cohésion, mais aussi l’envie aux autres d’aller découvrir votre pays. Tel à la MJC de Pacé où les enfants ont découvert pour la première fois le jeu ‘’Dans la mare’’, un jeu auquel les enfants jouent au Mali pendant les récréations. C’était tellement nouveau et amusant pour eux qu’ils ne voulaient pas arrêter, ils me disaient ceci “Toumani, on a envie d’aller au Mali, les enfants doivent être très amusants là-bas”. En France, les femmes ont cette chance d’avoir des cuisines équipées de haut standing, à l’opposé du Mali où les femmes luttent pour offrir à manger à toute une famille. C’est ce que j’ai partagé aux élèves de la MFR de Goven avec qui j’ai réalisé des ateliers cuisine (poulet, yassa). Plat typiquement malien, le poulet yassa est une recette à base d’oignons, beaucoup d’oignons et ce n’est pas facile de les éplucher, car ça fait pleurer. Ils m’ont dit que c’est une très belle recette, mais que ça demande énormément de courage. Je suis une personne très émotive et j’aime voir les gens heureux, dans mon monde, il n’y a pas de tristesse ni de mauvaise nouvelle. Ma mission, c’est aussi d’apprendre, apprendre sur la vie en France, sur le comportement des français. Et très honnêtement, j’étais surpris et très content de voir comment les personnes en situation de handicap sont insérés professionnellement en France contrairement au Mali où ils sont impérativement marginalisés. J’ai donc eu cette grande occasion de leur présenter mon beau Mali qu’ils connaissaient déjà à travers la chanson : “ Le dimanche à Bamako” d’Amadou et Mariam, je me suis rendu compte à quel point la musique n’a pas de frontière ni de langue, elle est universelle. Jouer ou travailler avec les enfants est un paradis sur terre, j’ai eu l’immense plaisir de jouer et partager quelques pas de danse malienne avec des enfants de 6 mois à 2 ans, quel honneur ! Ils se sont tellement amusés qu’ils criaient de partout et me tenaient par les pieds. Chacun voulait que je le porte à tour de rôle et c’était très émouvant et inoubliable pour moi. Leurs mamans me disaient “Tiens donc tu as eu des nouveaux copains” cette phrase qui me faisait beaucoup rigoler. Je ne voulais même pas que ça finisse. J’aime ce que je fais, car ça me permet de grandir mentalement. »

Merci Toumani !

 

Back To Top